
jeConformément à la stratégie de mise en œuvre de la Ph. Eur. pour la ligne directrice ICH Q3D relative aux impuretés élémentaires, le test relatif aux métaux lourds (2.4.8) a été supprimé et une nouvelle section a été ajoutée : « Si l’eau purifiée en vrac ne répond pas aux exigences de conductivité prescrites pour l’eau pour préparations injectables (0169) en vrac (1,3 µS/cm), Une évaluation des risques est effectuée conformément au chapitre général 5.20 Impuretés élémentaires. Cette évaluation doit prendre en compte le rôle de l’eau dans le processus de fabrication, notamment lorsque l’eau est utilisée dans le processus mais n’est plus présente dans le produit final.
Cette nouvelle section stipule que si l’ eau purifiée présente une conductivité inférieure à 1,3 µS/cm à 25 °C, le risque est maîtrisé et la teneur en impuretés élémentaires est suffisamment réduite pour éviter une analyse des risques. Par conséquent, lorsque les conductivités se situent entre 1,3 µS/cm (limite pour l’eau injectable) et 5,1 µS/cm (limite pour l’eau purifiée) à 25 °C, une analyse des risques doit être réalisée afin de mieux connaître les impuretés élémentaires présentes dans l’eau et leurs sources potentielles. Dans ce cas, le dépistage des 24 impuretés élémentaires est la méthode la plus appropriée pour parvenir à des conclusions pertinentes.
De nos jours, la spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif (ICP-MS) est la technologie de choix pour atteindre le faible niveau de quantification requis pour certaines impuretés et la possibilité d’obtenir des résultats pour toutes les impuretés en utilisant une méthode validée générale en une seule injection.
Une méthode générale doit être validée à l’aide d’au moins trois échantillons représentatifs d’eau purifiée, couvrant ainsi toute la variabilité potentielle. Les critères de sélection doivent inclure des paramètres tels que différents jours, différents points d’utilisation et toute autre circonstance pertinente. La limite de quantification (LQ) démontrable dans nos laboratoires peut atteindre des concentrations équivalentes à 30 % de l’apport quotidien recommandé (ADR) calculé en tenant compte d’une administration orale et d’une dose journalière maximale de 4 litres.
Plus précisément, la méthode analytique doit au plus être capable de démontrer que les impuretés élémentaires sont inférieures aux concentrations suivantes, satisfaisant ainsi aux exigences de la directive ICH Q3D.
Limites des impuretés élémentaires :
|
EI |
LOQ (ppb) |
EI |
LOQ (ppb) |
|
CD |
0.375 |
Rh |
7.500 |
|
Pb |
0.375 |
Ru |
7.500 |
|
Comme |
1.125 |
Se |
11.250 |
|
Hg |
2.250 |
Ag |
11.250 |
|
Co |
3.750 |
Pt |
7.500 |
|
V |
7.500 |
Li |
41.250 |
|
Ni |
15.000 |
Sb |
90.000 |
|
Tl |
0.600 |
Ba |
105.000 |
|
Au |
7.500 |
Mo |
225.000 |
|
Pd |
7.500 |
Cu |
225.000 |
|
Ir |
7.500 |
Sn |
450.000 |
|
Os |
7.500 |
Cr |
825.000 |
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